Derrière le tout premier concert d’Alex en Italie

Salut,

J’espère que tu vas bien ! Je suis présentement assis dans l’avion sur notre retour vers Montréal ! Je termine cette missive de la semaine alors que l’on s’apprête à décoller ! Je suis complètement épuisé ! Nous avons terminé cette tournée avec un concert d’une intensité folle au Festival Zero For Three de Maastricht, c’était tout simplement incroyable ! Nous avons littéralement donné tout ce qui nous restait au plus profond de nous…!

On s’est finalement couché vers 2h du matin avec un appel au lobby à 5h, suivi d’un dernier trajet de 75 minutes jusqu’à l’aéroport de Bruxelles avant de prendre notre vol retour ! Dormir a été un vrai luxe durant cette tournée de fous ! 

Mais nous y sommes arrivés, avec triomphe, comme jamais auparavant ! Et quel bonheur d’entendre des gens que nous connaissons depuis plus d’une décennie nous dire qu’ils ne nous avaient jamais vus aussi vivants !

Voici ma vidéo qui couvre les publications Substack d'Alex cette semaine, suivie de ce qui m’est revenu en tête ces derniers jours :

🎧 Ce que j’écoute

DIIV – Return of the Youth


Alors que nous terminions cette tournée de dingue à Maastricht, au Zero For Three Festival qui regroupait des groupes incroyables pendant trois jours, DIIV faisait partie de l’édition de cette année. Cela faisait longtemps que je ne les avais pas écoutés !


J’adore leur dernier single du même titre. Super morceau, et ça m’a donné envie de replonger dans leur catalogue ! Si tu ne les connais pas, je recommande Is The Is Are, sorti en 2016.

📖 Lecture qui me fait réfléchir

Être à Spitzingsee m’a permis de rattraper un peu de lecture ! Par exemple, je suis un fidèle lecteur de Scott Galloway, alias Professor G. C’est un être humain incroyable, penseur progressiste, spécialiste du marketing, et passionné par la nouvelle génération, surtout par les jeunes hommes. Il apporte des tonnes de données prouvant à quel point une nouvelle génération d’hommes a bien du mal à s’épanouir sur de nombreux aspects de la vie.

Sa dernière infolettre No Mercy No Malice s’intitulait Lonely Fans, où il décrivait les milliards générés par OnlyFans en exploitant notre plus récente et terrible pandémie : la solitude. J’en ai été bouleversé, car de notre côté, nous utilisons chaque réseau social possible pour créer exactement l’inverse : une communauté fondée sur le partage, l’entraide et l’épanouissement collectif.

Voici un extrait :

« Nous avons créé une plateforme où 95,8 % des hommes ne paient rien mais consomment quand même du contenu, tandis qu’une infime minorité de “baleines” finance toute une économie construite sur la solitude. C’est du féodalisme numérique, avec OnlyFans comme seigneur récoltant le loyer de la connexion humaine. »

Il ajoute :

« Les hommes sont particulièrement vulnérables. Les sociétés les plus instables et violentes ont toutes un point commun : une multitude de jeunes hommes isolés. Et nous en produisons des millions.

Au Japon, 1,5 million de personnes sont hikikomori — des reclus modernes qui se retirent de la société pendant plus de six mois. En Grande-Bretagne, la crise de la solitude coûte plus de 3 milliards $ par an aux employeurs. En Espagne, l’impact économique équivaut à 1,2 % du PIB. Des millions de femmes chinoises en quête de compagnie téléchargent des petits amis virtuels alimentés par l’IA…»

Ça ne demande pourtant pas grand-chose de poser son téléphone dans le train, dans le bus, dans une file d’attente, de lever les yeux, de dire bonjour à quelqu’un et de démarrer une conversation…!

📸 Ma photo de la semaine

J’ai pris cette photo lors de notre marche quotidienne de 10 000 pas autour du magnifique lac de Spitzingsee ! Cet endroit est comme une maison pour moi, non pas à cause des montagnes, du lac ou du décor alpin à couper le souffle, mais parce qu’y vivent deux des plus grands trésors de mon univers : nos chers et précieux amis Eric et Ana. Nous avons passé cinq jours là-bas, et encore une fois, ce n’était pas suffisant !

La véritable amitié est ce qu’il y a de plus rare à trouver sur cette terre. Et une fois trouvée, elle est difficile à entretenir, à nourrir et à approfondir. Mais avec ces deux-là, c’est déjà à un autre niveau ! C’est comme une interconnexion totale ! Notre amitié est si forte qu’elle me fait penser à la théorie de l’intrication d’Einstein, où nos destins sont inextricablement liés, peu importe la distance. 

C’est presque inexplicable, ce qui la rend encore plus précieuse et digne de confiance car il n’y a rien à gagner en dehors de la pureté de la vraie relation humaine et de l’amitié authentique !

N’est-ce pas merveilleux ? Je souhaite à tout le monde d’avoir des Eric et Ana dans leur vie !!!