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Driving, Writing, Nursing and Performing Live Between Poland and Czech Republic…!

Conduire, écrire, soigner et jouer en concert entre la Pologne et la République tchèque..!

Salut,

J’espère que vous allez bien ! Je suis dans la chambre 210 du légendaire Hotel Blast d’Inowroclaw, il est presque 16h ce samedi après-midi. Nous sommes arrivés ici tard hier soir après avoir pris l’avion de Montréal à Francfort, puis conduit 11 heures vers l’est pour jouer aujourd’hui au festival InoRock..!

Nous nous sommes tous retrouvés à 9h ce matin, sommes partis pour le festival à 10h et avons fait notre balance à 11h30. Nous voilà de retour à l’hôtel pour une petite pause loin de la pluie et du froid, avant de repartir dîner à 17h15.

La tournée m’avait vraiment manqué ! Je suis tellement heureux d’y être de nouveau, et j’attends ce soir avec impatience ! La Pologne a toujours été si accueillante et généreuse avec nous ! J’adore vraiment être ici !
La partie « infirmier » est arrivée après que j’aie commencé à écrire ce texte dans l’après-midi, juste avant notre tout premier concert de festival de la tournée à Inowroclow, en Pologne. C’est pendant ce spectacle qu’Alex a sauté depuis le système de sonorisation et s’est blessé assez sérieusement pour ne plus pouvoir marcher du tout le lendemain…!

Un autre grand chapitre du livre Life on the Road que je finirai bien par écrire un de ces jours dans un avenir rapproché..! :)

En attendant, depuis ma chambre d’hôtel à Prague, alors qu’on vient tout juste de passer minuit après une journée entière passée à conduire plus de 9 heures…!


🎧 Ce que j’écoute

À chaque tournée, Alex prend un immense plaisir à créer et mettre à jour sa playlist régulièrement. Chaque fois qu’il s’y met, c’est un vrai petit événement, et il a toujours hâte de découvrir nos réactions !

Ce qu’il aime particulièrement, c’est surprendre tout le monde dans le van avec une chanson dédiée à un membre de l’équipe ! Peu de gens mélangent Silver Mt. Zion avec RZA, ou Modest Mouse avec Les Filles Illighadad… et pourquoi pas Rimbaud avec Pissed Jeans ! Eh bien… ça, c’est l’univers d’Alex, toujours !

Petite précision : impossible de jeter un œil à sa playlist à l’avance, nous devons tous l’écouter ensemble, puis évidemment partager nos impressions, surtout quand un choix inattendu nous fait lever un sourcil !

De grands moments et souvenirs naissent toujours des playlists de tournée d’Alex !

👉 Découvrez-la ici : Alex’s Tour Playlist


📖 Lecture qui me fait réfléchir

Ceux d’entre vous qui suivent le Club Missive depuis un moment savent que je me fixe chaque année des défis personnels que je partage dans ma dernière lettre de l’année, juste avant Noël. Lire 5 livres en fait partie : ça peut sembler facile pour certains, mais pour moi, c’est un vrai défi !

Je viens de commencer mon 4e livre alors que l’été se termine… ce qui veut dire que je ne suis pas vraiment en avance ! Mais j’ai emporté un livre qu’Alex m’a offert pour cette tournée : Goth – A History, écrit par Lol Tolhurst, cofondateur d’un de mes groupes préférés depuis toujours : The Cure !

J’ai commencé il y a quelques jours, et dès la note d’auteur, j’ai été accroché d’emblé :
« Avant le goth, il y avait l’anarchie, et le mystère de l’anarchie engendra le goth. Quel était ce mystère ? Le goth n’est-il pas simplement la part mystérieuse d’une rébellion nihiliste appelée punk ? Ou bien le goth est-il le véritable fil d’or tissé depuis le passé jusqu’à aujourd’hui et vers l’infini marginal ? »

Ce qui m’intéresse, c’est le pourquoi et la provenance, l’origine, le point de départ. Le reste n’est que détail.

L’été dernier, j’ai lu un merveilleux livre intitulé The Art of Darkness, où j’ai découvert la beauté, la poésie et l’émerveillement dans cette vision sombre de la vie qu’on appelle goth. Moi qui me sentais davantage du côté punk, j’ai compris à quel point ces deux univers marchaient main dans la main. Ça faisait tellement de sens pour moi, puisque j’aime chaque groupe cité dans ce livre !

Ce nouvel ouvrage devrait combler à nouveau cette nostalgie mélancolique…


🎧 Le podcast que j’ai préféré cette semaine

🎧 Rolling Stone: John Fogerty on Creedence’s Origins and much more!

Je suis un immense fan de CCR depuis des décennies. J’ai même commencé à jouer de la musique à l’adolescence autour de leurs chansons ! La voix de John est pour moi liée à tellement de souvenirs de mes débuts que j’ai des frissons chaque fois que je l’entends chanter ! Quelle voix ! Quel groupe !

Nous avons eu récemment une conversation à ce sujet après une répétition au QG. Alex nous racontait à quel point les choses ont rapidement tourné au tragique dans le groupe après leur succès fulgurant… et comment elles ne se sont jamais arrangées ensuite. Encore plus tragique, selon moi.

Un podcast à écouter absolument !


📸 Ma photo de la semaine

Voici ma toute première fois à Prague ! Je suis tellement heureux et reconnaissant de pouvoir partager ça avec vous… La première d’une longue série, car je suis tombé amoureux de cette ville !

💬 Partagé dans le Chat des Long Shadows cette semaine

Être dans un groupe est la plus belle chose qui existe au monde ! Ce sentiment difficile à expliquer, celui d’appartenir à un groupe, est tout simplement inestimable. C’est mon identité, c’est tout ce que je vis et défends d’une façon incroyable..!

Mais comme pour toute chose, il y a aussi beaucoup de déceptions. Et quand j’ai lu ce texte il y a quelques jours, je n’ai pas trouvé meilleure façon de décrire la manière dont nous devrions traverser ces émotions :

La déception
est inévitable mais nécessaire ; une miséricorde mal comprise et, lorsqu’elle est abordée de la bonne manière, une force de transformation ainsi que le moteur caché et souterrain de la confiance et de la générosité dans une vie humaine.

Tenter de créer une existence sans déception revient à chercher à éviter les vulnérabilités qui rendent les conversations de la vie réelles, émouvantes et vivantes ; c’est tenter d’éviter notre propre et nécessaire chagrin miséricordieux. Être déçu, c’est réévaluer notre moi et notre monde intérieur, et être appelé à une réalité fondamentale plus vaste, qui se trouve au-delà du faux moi que nous avions projeté sur le monde extérieur.

Ce que nous appelons déception n’est peut-être que la première étape de notre émancipation vers un plus grand modèle d’existence. Être déçu, c’est réexaminer non seulement la réalité elle-même mais aussi notre relation fondamentale au schéma des événements, des lieux et des personnes qui nous entourent, et que, jusqu’à ce que nous soyons véritablement déçus, nous avions mal interprétés et mal compris. La déception est le premier et fertile fondement du véritable chagrin à partir duquel nous nous risquons dans un mariage, un travail, une amitié, ou dans la vie elle-même.


La mesure de notre courage est la mesure de notre volonté d’embrasser la déception, de nous tourner vers elle plutôt que de nous en détourner ; c’est comprendre que toute véritable conversation de la vie implique que notre cœur se brise quelque part en chemin et qu’il n’existe aucun chemin sincère que nous puissions suivre sans être pleinement et immensément déçus, ramenés à terre, là où ce qui semblait d’abord une trahison finit par nous donner un véritable ancrage sous nos pieds.

La grande question de la déception est de savoir si nous lui permettons de nous ramener au sol, à un sens plus ferme de nous-mêmes, à une perception plus sûre de notre monde, et de ce qui est bon et possible pour nous dans ce monde, ou si nous l’expérimentons seulement comme une blessure qui nous pousse à nous retirer de toute participation future.

La déception est une amie de la transformation, un appel à la fois à l’exactitude et à la générosité dans l’évaluation de nous-mêmes et des autres, un test de sincérité et un catalyseur de résilience. La déception n’est que la première rencontre avec la frontière d’une vie en évolution, une invitation à la réalité, que nous pensions être d’une certaine manière et qui s’avère en être une autre, souvent plus difficile, plus accablante et, étrangement, au bout du compte, plus gratifiante.


— David Whyte

 

Comme vous le voyez sur la photo, j’ai terminé ce texte à Prague, deux jours après l’avoir commencé...! La vie sur la route pour un groupe DIY, c’est ça : saisir chaque instant pour avancer, car on ne sait jamais quand viendra le prochain, surtout quand on est aussi le conducteur !

Soyons bons les uns envers les autres !

Votre opérateur en chef et ami,
Jeff

 

Les publications abordées

The Tour Is Officially a Go!!!

 

The City Is On Fire

 

When Death Comes Calling Me Back In

 

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